• 22 mars 2016

    Alors que la polémique stérile franco-belge démarrait bon train après l'arrestation du terroriste le plus recherché... c'est l'horreur à Bruxelles, ce matin, tout à l'heure ; comme à Paris il y a peu ! La guerre au cœur de l'Europe continue ; la Syrie de Bachar Al-Assad dans nos rues...
    Vous faudra-t-il d'autres boucheries, Ô hommes politiques, Ô Communauté internationale pourtant pleinement avertis, pour prendre conscience de cette situation de guerre dans laquelle nous sommes empêtrés ?
    Ce fut un tollé général de la plupart de nos hommes politiques et de philosophes bien érudits ou grands penseurs, ce fut un refus d'entendre ce vocable, lorsqu' après novembre, en France, certains ont commencé à utiliser le mot guerre pour alerter leurs concitoyens.
    Oui, c'est la guerre ! Une guerre nous a été déclarée, la plus sale, la plus lâche, la plus abjecte, mais une guerre ! Contre un ennemi qui se confond et qui se terre, parmi nous, dans nos murs !
    Quand pensez-vous qu'il faudra se décider à lutter contre cette gangrène et notamment s'en prendre aux commanditaires, aux générateurs autant qu'aux générés, la lie des hommes, juste quelques hommes ?

    Cessons nos vaines polémiques et soyons solidaires de nos voisins.

     

     

    L'horreur n'a pas attendu ce printemps !


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  • En faire tout un pataquès, démarrer un patafar abracadabrantesque... pour nous imposer une nouvelle ortaugrafe pleine de fotes ! Non, pitié. Que de galimatias en perspective !
     

    Déraciner le H de la belle dicotylédone qu'est le nénupHar

    Déraciner le H de la belle dicotylédone qu'est le nénuphar

    Petit h, grande Histoire ; ça doit tenir debout !


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  • 20 mars 2016

    V'là l'printemps !

    Cui-cui ! V'là l'joli temps...

    V'là l'printemps !

    La pie agasse,
    le hibou bubule,
    l'oie cacarde,
    le pigeon caracoule,
    la perdrix pirouitte,
    la huppe pupute,
    le rossignol quiritte,
    l'alouette turlute,
    la fauvette et la mésange zinzinulent... et j'en passe des noms d'oiseaux...

    Que de gazouillis, de piaillements, de pépiements et autres cacardements, puputements, turlutements... !

    Quant à moi, je démarre là, modestement, mes touitements ou plus mûrement (et justement) dit, mes susurrements...

    V'là l'printemps !


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  • J'ai vu des convois d'agriculteurs sortir de leur campagne.
    J'ai vu des pneus brûler sur le macadam, j'ai vu des flammes, j'ai vu d'épaisses et immondes fumées noires monter vers des ciels déjà si chargés, si obscurcis. J'ai vu d'immenses remorques chargées de détritus de toute sorte déversées en ville, d'autres flammes, d'autres fumées tout aussi sombres mais dont les miasmes ne me sont pas parvenus, tout ébaubi d'ahurissement que j'étais devant mon poste de télé.

    J'ai vu, sur ce même macadam, d'autres pneus, jetés depuis des ponts sur des véhicules en contrebas et ralentis, j'ai vu des automobilistes -n'en pouvant mais- slalomant entre ces pneus zigzaguant sur la chaussée.
    Là, c'étaient des rassemblements de conducteurs de taxis, dénonçant une concurrence déloyale.

    Mais j'ai vu aussi des gens qui se lèvent tôt et dont la seule faute, tous les matins, est de se rendre à leur travail, tous pourtant coreligionnaires en quelque sorte !

    J'ai vu beaucoup de colères... même la colère cachée des uns, piégés et coincés là, qui n'osent pas la dire, allant même -alors que séquestrés- jusqu'à témoigner leur solidarité, la vitre de leur véhicule à peine entrouverte, forcés malgré eux...

    Je sais les colères justifiées, celles de votre monde paysan.
    Je sais le prix du lait, je sais le travail et le trop peu qui vous revient (le quart de ce que nous le payons). Je sais que les grandes enseignes de la distribution fixent elles-mêmes le prix qu'elles paient, et qu'elles exigent encore des baisses de tarifs. Je sais votre endettement, vos maigres revenus, votre désespérance, votre lassitude ("et ça continue encore et encore") ; votre seul soulagement après une année de lourd travail : éviter la faillite ! Je sais votre questionnement : on vous impose vingt-cinq centimes le litre de lait, on paye cinquante centimes le litre d'eau naturelle qui sort de la source, je sais que cela interpelle !
    Je sais pour la viande...
    Je sais que l'été viendra et je vois déjà des remorques de fruits basculées...
    Je sais vos perspectives d'avenir sombres.

    Mais je sais aussi le contenu de ces fumées qui s'exhalent de ces gommes noires embrasées, cocktails chimiques en feu, bombes ambulantes à retardement. La grand-messe de la COP vient d'être dite, l'environnement ne serait-il plus la priorité, dans l'attente de la prochaine ?
    C'est pourtant une protection, une réflexion de chaque instant et vous en êtes le premier exemple. Vous savez préserver vos grands espaces, ne souillez pas nos petites parcelles de ciel bleu !

    Je comprends les colères mais de grâce, rejetez ces variantes du terrorisme. Elles rendent odieuses les causes dont elles se réclament et vont totalement à l'encontre du but recherché, et vous feront passer pour des voyous.
    Osez davantage vous en prendre aux responsables, aux affamés des grosses marges, responsables de votre désarroi, aux grands de la distribution ; quelquefois, c'est vrai, vous allez bien les taquiner...
    A quoi bon la pression sur le passant qui passe... pour aller chercher son lait aujourd'hui ou peut-être héler un taxi demain... sinon qui va comme vous, travailler tous les matins et qui paye en permanence les pots cassés des convulsions de toute sorte de notre société.

     

    Moult colères...


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  • Oui Ekla, je dormais...

     

    Je vais parler...

    Je me taisais...

     

    "Parle si tu as des mots plus forts que le silence, ou garde le silence." (disait Euripide, il y a 2500 ans)

    Je parlerai si l'on me bouscule ; mais je parlerai au passé.

    Je gardais le silence ; quels mots à la hauteur de ces exactions subies en 2015 ? Je courais désespérément vers 2016... Je fuyais des actes d'un autre temps, actes abjects de fanatiques barbares commandités par et pour la lie du genre humain.

    Oui, nous étions en début d'année : "On fêta les Rois, et catastrophiquement 2015 démarra... avec des hommes masqués, tout de noir vêtus, déboulant avec leurs armes et crachant leur haine ; ils versèrent du sang, beaucoup de sang...  des mitraillettes contre des crayons !" disais-je...
    L'année se passa ; puis d'autres hommes tout autant armés et déterminés, surgirent, ils versèrent encore plus de sang... des mitraillettes, des explosifs dans leurs entrailles, contre d'innocents spectateurs de ci, de là !

    Et moi qui m'aventurais à émettre quelques souhaits !

    Je me suis tu.

     


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