EklaBlog s'ennuie sans nous, alors EklaBlog nous secoue, nous aiguillonne de temps en temps...

EklaBlog a raison ! Même si cela n'est pas toujours simple, il faut les alimenter nos blogs pour ne pas laisser nos lecteurs sur leur faim !!!

Le printemps est là, le soleil va faire exploser tous les bourgeons encore engourdis...

Les idées sommeillent... avant d'éclore !

Une vie hors du commun... tellement d'éloges... je me sens si petit... je tiens humblement à lui dire mon admiration...

Monsieur Hessel, je ne vous connaissais pas ; c'est grâce à un petit cadeau que j'ai reçu, grâce à votre manifeste "Indignez-vous" que l'on m'a offert, que j'ai fait votre connaissance ! Et j'ai regretté de ne pas avoir connu plus tôt le sage que vous étiez, l'homme d'action et de conviction. Je me ralliais toutefois tout de suite à vos idées, vos Indignés !

Je vous ai lu, vous ai entendu parler, vous nous avez redonné de l'espoir en l'avenir, avenir plutôt chancelant de notre société plus préoccupée par le succès du médiocre et dirigée par de vaines politiques.

"Lorsque j'étais jeune, face à l'horreur, l'engagement s'imposait. Aujourd'hui, il est peut-être plus difficile, mais toujours aussi indispensable de s'engager."

Grand résistant, défenseur infatigable des droits de l'homme, humaniste authentique, vous êtes un homme fiable, la parole que vous laissez est certifiée par un siècle d'histoire, de loyauté.

Saurons-nous garder l'héritage légué ? "Le monde qui court va continuer à vous indigner..."

Monsieur Hessel, pour votre simplicité, votre gentillesse, votre enthousiasme, votre dignité, votre érudition, votre jeunesse d'esprit : un grand MERCI.

Votre voix si bien posée, ses intonations mélodieuses, de celles qui apportent une profondeur aux sujets qu'elles abordent, va nous manquer, elle aussi. Elle se mariait si justement à vos propos.

On m'a fait un petit cadeau disais-je, votre best-seller de trente pages ; votre "Indignez vous", votre œuvre, sont là un bien grand cadeau que vous nous confiez !

"Il n'a plus les forces d'assumer sa fonction face aux défis d'un monde en pleine mutation..."

D'un monde qui part en vrille, je dirais !

Son départ a créé la stupeur y compris au sein de l'Eglise qui n'avait jamais assisté depuis sept siècles à une démission volontaire du pape.

S'il vous plaît, laissez aller en paix ce vieux monsieur, il a quatre-vingt cinq ans, il est fatigué, on le serait à moins ne croyez-vous pas, ne le voyez-vous pas ! C'est inhabituel, ça fait désordre, alors ça choque ; et comme au jour d'aujourd'hui, tout un chacun est à l'affût du moindre vent de travers, chacun y va de son éructation.

Il n'est que pape, il n'est pas dieu !

De plus, l'Eglise, comme Augias, pendant trop longtemps, a laissé pourrir ses installations ; alors le débourbage aujourd'hui est devenu tellement vertigineux pour un vieil homme bien seul... 

Cependant, c'est un autre problème qui inquiète le vatican : ce sont les conflits qui pourraient découler de l'existence d'un pontife en fonction et d'un autre à la retraite, deux papes au vatican et qui plus est, tous les deux en blanc !

Benoît XVI devient pape émérite ; s'il lui reste encore quelque force, ils ne seront pas trop de deux pour faire le ménage dans la curie romaine et les autres. Benoît, comme Augias, aura besoin d'un Héraclès pour ce lessivage !

"Je ne serai plus pape mais seulement un pèlerin qui entame l'ultime étape de son pèlerinage sur terre."

J'ai vu avancer les pèlerins sur le chemin de Saint-Jacques, sous le soleil, sous la pluie, avec abnégation, malgré leurs blessures ; j'avançais avec eux sur quelques kilomètres. Ne sommes-nous pas tous, que de simples pèlerins ? Mais sommes-nous tous sur le bon chemin ?

Pendant que Benoît se retire... Stéphane, lui, s'en va... je tiens modestement à lui rendre hommage.

A suivre...

Oui, ils viennent d'en franchir un nouveau !

Copé-Fillon dans un genre, fin 2012 ; Depardieu-Bardot dans un autre registre, en ce début 2013 ; quel que soit l'an, la spirale reste toujours incontrôlable, la vrille s'accélère.

Mais quelles que soient les fourberies, l'ambition des uns et la cupidité d'autres crétins, il faut faire fi de toutes ces bassesses et positiver pour l'année nouvelle, l'avenir... et espérer stopper la vrille.

Je remercie de leur passage les 470 visiteurs de mon "De bric et de broc" démarré le 17 janvier 2012 et souhaite que 2013 soit pour eux une nouvelle bonne année.

Que vous bénéficiiez d'un soleil franc et beau, et au diable la grisaille !

Bien occupé,

Trop préoccupé,

Bien trop éloigné de mes lecteurs !

Quelques petits tracas,

Mais je reviens...

" Et j'avance, j'avance, j'avance,

Quels que soient les mauvais temps, j'avance..."