• Amis d'Eklablog, visiteurs de-ci, de-là, ne vous inquiétez pas, je vais revenir !

    Je suis un peu débordé en ce moment, mais je ne vous oublie point !

    A bientôt.


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  • 28 février 2012

     

    Puisque tu pars

     

    Au pied de  pins parasol géants, dressés vers un ciel grand bleu, en ce 28 février, parée comme à l'habitude de gentillesse et de douceur, élégante à nouveau dans d'étincelants habits blancs sur lesquels resplendissent une multitude de petits coeurs colorés, tu es passée doucement sous le portique, et la porte derrière toi s'est refermée...

      Nous avons tenu à t'accompagner, toi Louise, ou bien toi Emilienne, selon qui t'aimait, à être présents au départ de ce dernier et silencieux voyage et pour le rendre moins triste, tes enfants, tous réunis, avaient invité notre Jean-Jacques national. Il est venu pour toi, gentiment, comme il sait le faire, avec ses paroles, sa musique, et aussi pour nous tenir compagnie en ces instants où nos coeurs se vident et où les mots nous échappent !


     Sache qu'ici, reste de toi comme une empreinte indélébile

     ...

     Puisque ta maison, aujourd'hui c'est l'horizon 

     ... 

      

     Et puisque tu vas les revoir,

      

     Donne bien le bonjour à ton Roger préféré, celui qui t'aura entraînée dans moult aventures, que tu auras soutenu notamment pendant qu'il portait sur ses épaules solides, quinze années durant, son Vélo-Club... à ton petit Didier à qui tu devais beaucoup manquer... à l'ami fidèle René, des Bas de Laure, tu sais celui qui était souvent "cuit aux patates" et qui de mauresques glacées faisait bonne chair... à Rosy, la cyclote partie si vite... à l'ami Gu... à l'ami Emile... et tant d'autres, amis de tous bords.

     Dis-leur qu'ils nous manquent ! Leur départ nous a affecté, ton sourire et ta gentillesse vont aussi nous faire défaut !

      

     Peut-être on se retrouvera

     Peut-être que peut-être pas

     Mais sache qu'ici-bas, nous sommes là

     Ça restera comme une lumière

     Qui nous tiendra chaud dans nos hivers

     Un petit peu de toi qui s'éteint pas. 



    Téléthon de décembre 1991


     

     


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  • 7 février 2012

     

     Mon ami le métèque

     

     Avec ta gueule de métèque, avec tes mains de musicien, avec ton âme de poète, tu offres Milord à Edith, tu chantes La longue Dame brune avec Barbara, tu composes pour bien d'autres...

     A tes amis Georges, Serge, Henri et tant d'autres, des copains d'abord, tu donnes encore.

     Avec ta solitude, fidèle comme une ombre, avec ta liberté, que tu cultives comme une perle rare ; tel Alexandre le Grand, tu pars aux quatre coins du monde, et la planète est conquise, par tes mélodies !

     Tel Phidippidès qui court porter la bonne nouvelle, tu chantes, tu nous enchantes, jusqu'à en perdre le souffle.

     Tes révolutions sont permanentes.

     

    Et pendant que je rêvais, pendant que je bûchais, pendant que les aiguilles tournaient, l'étudiant que j'étais, dans sa chambre à la Cité universitaire Saint Irénée de Lyon, sans cesse recherchait la station sur son gros poste à lampes, la station qui n'avait pas encore diffusé ton Métèque, Georges. Je ne me lassais pas de cette merveille !

    C'était en 1969, tu te révélais à la France et à la planète entière comme interprète, et cette chanson Georges, je l'ai bue, embrassée et mordue. Aujourd'hui, le retraité que je suis, n'a pas assouvi sa faim...

     Cette chanson et toutes celles qui suivirent, m'ont accompagné tu vois depuis bien longtemps, fidèles comme une ombre.

     Toi qui as tant chanté, qui nous a tant donné, aujourd'hui, ton souffle t'abandonne ; qu'il ne te lâche pas ! Emerveille-nous encore, fais nous rêver s'il te plaît, raconte-nous toujours...

    "J'ai eu une vie passionnante, je voudrais qu'elle le reste jusqu'au bout  ", dis-tu ; qu'elle le soit, le plus longtemps possible, et que ta santé te permette d'avoir le plaisir de faire tout ce dont tu as envie maintenant !

     Avec mon plus profond respect, merci pour toutes tes merveilleuses chansons. Elles continueront de m'accompagner, toujours ; et au-delà de l'éternité, elles resteront !

     Passe passe le temps, mais oui, il y en a pour très longtemps.

     

    Mon ami le métèque.

    Mon ami le métèque.Mon ami le métèque.

     

     


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  • 20 janvier 2012


    C'est trop cher payé !

     

    Ils ne réglaient pas leurs factures, alors EDF, depuis trois jours, leur avait coupé l'électricité ; on peut supposer qu'ils ne payaient pas non plus leur facture d'eau, alors ils vivaient sans eau courante.

    C'était un couple et un enfant de dix ans, en Saône et Loire ; on les a retrouvés morts asphyxiés, au petit matin ce jeudi 19 janvier de l'an 2012.

     D'après les premiers éléments de l'enquête et les voisins, ils vivaient dans une grande précarité. Inconnus toutefois des services sociaux ; mais quand on est pauvre, le plus souvent, "chez ces gens-là Monsieur", on se tait, on ne va pas non plus rajouter la honte !

    C'est un groupe électrogène, probablement défectueux - nous sommes en hiver, ils avaient besoin d'un minimum de chauffage - qui a causé leur mort, par intoxication.

    EDF et "ses solutions énergétiques innovantes et performantes" a encore frappé ! Tout le monde n'a pas droit à un ciel bleu. Dans le même temps EDF annonce une augmentation de ses tarifs de trente pour cent d'ici quatre ans.

    Je remonte maintenant dans le temps, c'était en décembre 1990, l'émission "Envoyé spécial" - décidément cette téloche ! - présentait un reportage de Véronique Auger sur la pauvreté dans le Nord. C'était, disons, un numéro hors série, intitulé "Génération perdue". On nous montrait une mère et ses cinq enfants, abandonnés par le père, démunis de toute ressource et donc dans l'incapacité de régler leurs dûs aux deux puissantes et intraitables EDF et Société des eaux.

    Mêmes fautes hier et aujourd'hui, mêmes traitements, on disjoncte le compteur et on ferme le robinet. Je passe sur le désarroi de cette famille, les misères engendrées ; j'en ai pleuré.

    J'ai adressé des courriers d'insultes à ces deux toutes puissantes sociétés, à des associations caritatives et de consommateurs aussi ... ceci est une autre histoire. Nous avons pu joindre, par l'intermédiaire de France 2 et le secours catholique, cette famille harcelée, depuis nous sommes toujours en contact avec eux. Ils s'en sont sortis, grâce à leur courage.

    Là aussi, ça continue et ça perdure !

    Plus personne ne viendra en secours à cette famille de Blanzy disparue hier !

    Aujourd'hui, 22 ans après, voilà de quoi nous sommes encore capables. Ainsi progresse l'humanité.

    Comment suivre, comment résister ? Saura-t-on redescendre de ces sommets de l'horreur ?  Parce que là, on n'est plus dans l'erreur, dans la bavure ; plus d'excuses SVP !

    J'en connais deux qui doivent se retourner dans leur tombe ; Hugo, Zola, vous seriez à l'ouvrage ! Ah, si je pouvais avoir votre plume !


    Votre plume !

     

    HugoZola

     

     

     


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  • 17 janvier 2012

     

    Comme entrée, de la salade SVP !

     

     Et la goutte d'eau qui a fait déborder le vase est tombée hier, lundi 16 janvier, au journal télévisé de treize heures. A la maison, le média télé (média des "patates de canapé") est abondamment suivi !

    Sur l'écran, il s'agissait de salades, de producteurs avec leur prix de vente de 10 centimes pour un prix de revient de 30 centimes, de grande distribution avec leurs prix affichés à plus de 1 euro.

    Vous avez tout assimilé, le problème est plus que récurrent et concerne la plupart de nos fruits et légumes, et que l'on soit en janvier ou en juillet, salades ou pêches et autres, ça continue et ça perdure !

    Cette fois, les agriculteurs, ça n'est pas banal, ont décidé de ne plus rien ramasser dans leurs champs, étranglés qu'ils sont par un prix de vente de 10 centimes, voire moins !

    Les grandes surfaces ont accepté de négocier, ça n'est pas moins banal !

    Deux cents producteurs se sont mis d'accord en quelques heures - on ne descend pas en-dessous de 30 centimes - ce qui a porté ses fruits, comme quoi l'union fait la force ; la méthode pourrait - devrait - donner des idées... puisque problème intermittent qui n'intéresse guère nos gouvernants.

    Trop puissante la grande distribution ? Se garder de toucher à ce grand lobby ! "Un lobby est un groupe de pression agissant par intérêt communautaire ou d'appartenance sectaire. Son mode opératoire est le trafic d'influence. On dit aussi groupe d'influence, groupe qui essaye d'influencer les pouvoirs publics."

    Nos dirigeants ont d'autres préoccupations, du côté d'Istambul par exemple ; les remous hors de chez soi, c'est plus facile, et en cette période préélectorale, dans le cas présent, ça peut rapporter. Mais ceci est une autre histoire...

    Cette salade, et le dictat bien connu de la grande distribution, ne sont peut-être que le petit détail supplémentaire mais ils ont été l'élément déclencheur de mon indignation, de mes prochains "déballages".

    Pourvu que laitues, scaroles, frisées, battavias, romaines, chicorées, cressons, mâches, feuilles de chêne... continuent de garnir nos assiettes !

    J'en connais un qui sera d'accord avec moi !


     

    Quelle salade !



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