• Alors que 2014 nous glisse déjà entre les doigts, qu'elle file à triple galop alors que l'hiver n'a pas eu le temps d'arriver, 2013, rappelons-nous, a pris le temps de nous enlever, parmi d'autres, Stéphane HESSEL, Georges MOUSTAKI, Nelson MANDELA, voyageurs parmi nous.

    Me reviennent quelques vers du poète espagnol Antonio Machado, découverts lors de l'écriture de "mes carreteras...", récit de mon voyage à vélo à travers l'Espagne, relaté en mars 2003.

    ...

    Caminante, son tus huellas   [Voyageur, le chemin]

    el camino y nada mas ;   [ce sont les traces de tes pas et c'est tout]

    caminante, no hay camino,   [voyageur, il n'y a pas de chemin]

    se hace camino al andar.   [le chemin se fait en marchant]

    Al andar se hace camino   [En marchant on fait le chemin]

    y a volver la vista atras   [et lorsqu'on regarde en arrière]

    se ve la senda que nunca   [on voit le sentier que jamais]

    se ha de volver a pisar.   [on ne foulera à nouveau]

    Caminante, no hay camino,   [Voyageur, il n'y a pas de chemin]

    sino estelas en la mar...   [rien que des sillages sur la mer]

    ...

    Ils ont tracé des chemins que nul ne foulera à nouveau, tels des sillages sur la mer qui disparaissent... Mais ces trois voyageurs arrivés au bout de leur parcours, vont enrichir les plus belles pages de l'Histoire, et de la Poésie.

     

     

     2013, le bout d'un noble chemin...

     

    Une conscience morale doublée d'un indigné, un trait d'union entre les générations, un juste, est parti... 

    Auteur d' "Indignez-vous", il invite les citoyens de base, comme vous ou moi, à ne pas laisser la politique seulement aux "élites".

      Je suis convaincu que l'avenir appartient à la non-violence, à la conciliation des cultures différentes. C'est par cette voie que l'humanité devra franchir sa prochaine étape.

     

     

     2013, le bout d'un noble chemin...

     

    Un pâtre grec, un grand auteur, poète de la liberté et philosophe, qui a parcouru le monde, s'en est allé...

    Trois mois avant son dernier voyage, "il notait encore quelques idées de chansons, sans hâte", et avouait "J'ai appris que ce qu'on croit avoir acquis n'est qu'une partie infime de ce qu'il reste à découvrir."

    Pendant que je dormais, pendant que je rêvais

    Les aiguilles ont tourné, il est trop tard

    Mon enfance est si loin, il est déjà demain,

    Passe passe le temps, il n'y en a plus pour très longtemps

     

     

      2013, le bout d'un noble chemin...

     

    Icône mondiale de la réconciliation, symbole de la lutte contre le racisme avant, pendant 27 ans d'emprisonnement et après, prix Nobel de la Paix, Madiba, fils d'un chef de village déchu par des "Blancs" et exilé, a rejoint ses ancêtres...

     Je ne suis pas vraiment libre si je prive quelqu'un d'autre de sa liberté.

     L'opprimé et l'oppresseur sont tous deux dépossédés de leur humanité.

     Il a dit aussi :

    Nous pouvons changer le monde et en faire un monde meilleur.

    Le changement est entre nos mains !

     

    Hessel, Mandela, à distance, tenaient exactement les mêmes propos.

    Si tous nos dirigeants pouvaient prendre exemple, utiliser cet héritage... et non pas se contenter de s'accrocher à leur place en pratiquant de vaines et stériles politiques...


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  • Ce n'est pas le début, d'accord, d'accord, et ça continue encore et encore...

    Mercredi 8 janvier de cette nouvelle année, ça passe inaperçu chez nous car c'est un humoriste de bas aloi qui fait les unes, mais un drame qui perdure m'interpelle  !  La Russie bloque à nouveau la déclaration de l'Organisation des Nations Unies sur la Syrie, l'ONU condamnant cette fois l'utilisation de missiles et de "barils d'explosifs" utilisés contre les villes syriennes !

    Poutine dodeline et c'est une fois de plus le "niet" qui fait loi, associé par ailleurs au perpétuel "nenni" des dirigeants chinois qui ont aussi quelques accointances avec le dictateur local. Il suffit d'un dodelinement de la tête et le Monde est bloqué !

    ...

    Ça a commencé quelques jours après la chute du dictateur égyptien Moubarak... Des élèves d'une petite ville sont emprisonnés et torturés ; leur crime : avoir osé écrire sur le mur de leur école "Ton tour arrive docteur" ; la répression de trop pour la population qui descend dans la rue, 100 personnes sont tuées... On est en mars 2011. Et c'est l'engrenage. Bachar Al-Assad, dictateur implacable, réprime sans retenue les manifestations pacifiques qui réclament son départ.

    Une armée disparate se constitue face à l'armée régulière syrienne ; au départ ce sont des déserteurs et des citoyens ; puis divers groupes parfois proches de mouvances terroristes, diverses ethnies, viennent renforcer le noyau initial. Cette armée informelle inquiète certains Etats, mais c'est elle qui s'oppose à Al- Assad.

    En 2012, une cinquantaine de personnalités  - anciens dirigeants politiques, prix Nobel de la paix et intellectuels de plus de 27 nationalités - ont appelé les membres du Conseil de Sécurité des Nations Unies à s'unir pour retirer au président syrien son "permis de tuer". "Les divisions au sein de la communauté internationale ont donné au gouvernement d'Assad un permis de tuer et ces personnalités demandent que ce permis lui soit maintenant retiré".

    Toujours en 2012, l'ONU dénonce le gouvernement syrien comme étant "l'un des pires sur sa liste annuelle de la honte" où sont répertoriés les pays en conflit où les enfants sont tués, torturés et forcés à combattre ; les Nations Unies affirment que "les soldats syriens ont torturé et exécuté sommairement des enfants, et se sont servis de certains d'entre eux d'à peine 8 ans comme de boucliers humains".

    La Russie persiste à bloquer toute condamnation ou intervention internationale des Nations Unies en Syrie. Et pourquoi Poutine dit encore "niet" ?

    La Russie est le premier fournisseur d'armes de la Syrie qui est le seul allié dans la région y compris du point de vue militaire grâce à une base navale syrienne qui accueille et ravitaille en permanence les navires de la flotte militaire russe ; c'est la dernière en Méditerranée ! Pas question de perdre cette position stratégique, ni de perdre les débouchés commerciaux en Syrie, dernier pays où elle a une influence dans cette région !

    Et ce sauvage engrenage ne se grippe pas !

    En août 2013, des attaques chimiques, perpétrées à Damas même, font plus de 1000 morts et 3600 blessés. Ce massacre marque un tournant dans le conflit syrien.
    Les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni brandissent la menace d'une intervention militaire, en se passant de l'accord de l'ONU !

    Seulement des velléités ! Le Royaume-Uni se débine le premier, les Etats-Unis et en dernier la France commencent à faire marche arrière ! C'est alors que la Russie, acculée par les Nations, émet une proposition (septembre 2013) pour sauver l'allié Al-Assad !

    Ouf de soulagement des Etats-Unis et de la France.

    Poutine l'a bien joué fine ! Il prend de court toutes les Nations : il propose de placer les stocks syriens d'armes chimiques sous contrôle international et de les détruire. "Mon cher Vladimir", comme le félicite son cher François français ! Trop content de s'en tirer à bon compte, l'allié Al-Assad accepte de renoncer à ses arsenaux chimiques.

    Mais aujourd'hui, encore et encore... -cet épisode ne fut qu'un échappatoire- la sauvagerie du régime syrien et ses sévices perdurent, preuve en est la dernière déclaration de l'ONU concernant les missiles et les "barils d'explosifs" utilisés ! Avec ou sans armes chimiques, Bachar exerce toujours son permis de tuer, soutenu par Vladimir. L'ami Poutine, qui la joue si fine, feintera-t-il le reste du monde pour laisser libre cours aux exactions du docteur Al-Assad ?

    Triste bilan s'il en est, à ce jour ! Mais le poids de plus de 125 000 personnes dont 35% de civils décédées (et dont plus de 11000 enfants) depuis le début des affrontements semble encore insuffisant pour changer la donne ! Que vont devenir les 2,4 millions de syriens qui ont fui leur pays (l'ONU prévoit un exode de 4 millions de réfugiés pour la fin 2014 !) ?

    Monsieur le dictateur, je vous fais cette lettre, que vous lirez peut-être... si vous avez le temps...

    Tout à fait entre nous, vous croyez quoi Monsieur Bachar Al-Assad ; même si on vous laisse encore carte blanche pour exterminer un peu plus votre peuple, vous pensez vous en dépêtrer comment de vos crimes ? Quel final entrevoyez-vous ? Vous croyez que vous allez pouvoir continuer indéfiniment vos massacres et sans jamais rien devoir ? Réfléchissez un peu Monsieur Al-Assad, mais réfléchissez donc ! Comment cela peut-il finir pour vous ? Je ne peux pas penser que vous ne puissiez pas imaginer l'issue de votre assassine obstination !

    Mais dîtes-moi, vous n'imaginez tout de même pas que vous allez vous en sortir comme s'il ne s'était jamais rien passé !

    Souvenez-vous des petits élèves qui ont commencé et que vous avez torturés, je pense comme eux : votre tour finira par arriver docteur !

    Et ça, c'est bien de le dire !

     


    Fort minables, et là, ce n'est rien de le dire !

    Quelqu'un de bien qui en a fait un de ses derniers combats !

     


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  • Qu'elle soit joyeuse pour vous tous !

    Et soyons optimistes à l'entame de cette nouvelle année.

    785 regards sur tous mes états, mes pérégrinations ! Je vous en remercie.

     

     

    Vive 2014

     


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  •  Donc, je t'ai collé une sèche !

    Je terminais "Dans quel état erre-je" par "Pourquoi tarde-je tant à commenter ceux qui m'horripilent le plus ?" et aussitôt, j'attaquais sur le chèche ! Et c'est vrai que j'ai fait très court, mais c'était bien prémédité !

    Lors de la libération, fin octobre 2013, des quatre otages dits d'Arlit (otages d'Areva au Niger en septembre 2010), il y a eu une polémique suite aux propos de Marine Le Pen. Elle a fait, à peine étaient-ils descendus de l'avion, des commentaires sur "l'habillement étrange des Français libérés", la "barbe taillée d'une manière étonnante", et le "chèche sur le visage"... Le chèche est le foulard très long que les touaregs enroulent sur la tête et le visage pour se protéger du soleil et du vent. Ces otages après trois années d'enfermement et de privations n'avaient pas pris la peine, libérés la veille, de voir leur couturier !

    Marine Le Pen, pour essayer de faire passer son discours et mieux plaire, se tenait plutôt à carreau ces derniers temps, en modérant ses propos.

    C'est pourquoi, j'ai repris le proverbe "Chassez le naturel, il revient au galop" !

    Et pour moi, le chameau (qui revient au galop), c'est Marine et son naturel !

    T'y a compris le coup Granada ?

    Moi, descendant d'émigrés espagnols partis de surcroît s'installer en Algérie, je n'ai pas osé trop m'étendre sur Marine...

     

    Granada, j't'explique le coup de "Chiche, parlons chèche" !

     

    P-S : J'avais prévu après mon fort minable 1, un deuxième vraiment fort minable, mais bon, on reste quand même fort minable ! 

     


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  • La FDJ (Française des jeux) annonce il y a quelques jours un Super Loto pour le vendredi 13 décembre, donc hier, et une cagnotte exceptionnelle de 13 millions d'euros pour le gagnant !

    La cagnotte en cours du Loto classique tiré les lundi, mercredi et samedi de chaque semaine, s'élève après x tirages infructueux et après celui du mercredi 11 décembre, à 16 millions d'euros (encore aucun gagnant au premier rang).

    Que fait la FDJ ? Après le tirage sans gagnant au premier niveau du mercredi 11, elle porte la cagnotte du Super Loto du vendredi 13, de 13 à 16 millions, histoire de nous faire une fleur, de nous faire miroiter les millions un peu plus pour mieux nous appâter !

    Le tirage de ce vendredi 13 a fait un heureux et grand gagnant, tant mieux, même si ça n'est pas moi ; OK, il emporte les 13 millions de ce Super Loto devenus subitement 16. Mais les 16 millions n'étaient qu'un dû ! Ces 13 millions rajoutés en cours de route ne sont donc que virtuels puisque pour le tirage suivant (aujourd'hui samedi 14) la cagnotte est retombée à 2 millions !

    Reconnaissons, c'est bien joué ; mais avouez, FDJ, c'est fort minable d'abuser de la sorte de millions de petits joueurs sur le dos desquels vous cumulez déjà tant de profits !

    Me reste une question : que se serait-il passé s'il n'y avait eu aucun gagnant au premier rang vendredi 13 au soir ? Aurait-on considéré que s'agissant d'un tirage de Super Loto exceptionnel, la cagnotte du Loto classique de ce samedi retomberait à 2 millions (disparus les 16 millions ! ; là, oui, ce serait vraiment fort minable   !) ou bien, puisque sans gagnant ni mercredi, ni même le vendredi, qu'elle grimperait à 17 ? Ce qui me paraît le seul raisonnement logique, le plus juste vis-à-vis des joueurs.

    A suivre ; pas assez d'expérience à mon actif, attendons prochaine même configuration que pour ce vendredi 13 décembre, mais sans gagnant cette fois !

     

    Fort minable !

     


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