• Pitoyable police venue là, ce matin du 11 août, dans l'unique but de faire du chiffre - mais ça en crevait tellement les yeux ! - j'étais donc là aussi, bien mal m'en a pris !

    Pris au piège au tout début de la longue entrée vers l'autoroute A55, direction Marseille, nous nous sommes retrouvés, de nombreux automobilistes, à ne pas vouloir continuer, ne pas vouloir avancer davantage pour ne pas nous engager sur cette A55, au bout de l'Avenue Charles de Gaulle, pré-bretelle martégale d'accès d'autoroute. Accès complètement bloqué (suite à l'incendie d'un poids lourd transportant du gasoil, au niveau de la raffinerie de La Mède), files loin devant de véhicules arrêtés (loin derrière aussi), nous ont fait hésiter et pour la plupart, nous nous sommes arrêtés et avons entamé, avec la prudence qu'il se doit dans ces cas-là, demi-tours et marches arrière. Et oui, mal nous en a pris à tous, même si les risques étaient inexistants (parfaite visibilité sur ligne droite et vitesse réduite, le secteur étant en agglomération et limité à 50 km/h, nombreux véhicules avec feux de détresse enclenchés) !

    Par contre, eux, savaient que c'était le moment le plus opportun pour se poster là ! Eux, les deux motards des Compagnies Républicaines de Sécurité de la Police Nationale, qui venaient arrêter leurs motos ; mais pourquoi donc, de l'autre côté, à l'entame de cette pré-bretelle ? J'ai pensé un instant, étant donné la situation, que leurs intentions ne pouvaient pas, là, décemment, être répressives mais plus vraisemblablement sécuritaires (empêcher les uns de s'engager sur cette bretelle, aider les autres dans leur manœuvre arrière).
    Que nenni, mon ami !

    Pourquoi postés de l'autre côté du nôtre ? Pour laisser plus facilement s'engager les véhicules de notre côté, vers Marseille, leur laissant croire qu'ils étaient là pour des contrôles de vitesse dans le sens opposé, soit des véhicules quittant l'autoroute pour rentrer dans Martigues, l'un des deux faisant mine avec sa lunette, de contrôler les vitesses excessives ! L'autre, demandant à tous ceux qui redescendaient (en marche arrière ou en marche avant) et qui arrivaient doucement à sa hauteur, de se ranger côté opposé. Et puis verbalisations à tire-larigot... des PV en veux-tu, en voilà ; foison de points soutirés...
    Bien sûr, nous étions en faute, tous à revenir à contre-sens ; ils n'étaient venus là que pour ça ! Ils savaient que leur récolte serait des plus fructueuses. Et de quelle manière, elle le fut ! Et quelle hargne, quelle arrogance pour le plus dédaigneux des deux compères, le scribe !

    Autant la police peut être remarquable et doit être encensée, autant elle peut avoir un comportement odieux, pitoyable, disais-je !

     

    Pitoyable...

    En veux-tu, en voilà !

     

    "Leur préméditée et frénétique envie de répression avait annihilé leur bon sens..."


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  • Embarquer, partir, bourlinguer... thèmes que j'aime !

    "Il suffit de passer le pont, c'est tout de suite l'aventure."

    Alors je l'ai franchi - il n'était pas levé ! - et suis retourné place Jean Jaurès. Là, j'ai embarqué, comme l'année dernière et ai redécouvert la Polynésie. Avec le "Heiva i Tahiti", j'ai refait le voyage vers ces îles lointaines, îles enchanteresses, îles rêvées que je découvrais à l'entrée de l'hiver 1970, l'hiver le plus ensoleillé de mes jeunes années, un pompom rouge sur mon bâchi blanc...

     

    J'aime l'idée d'embarquer.

     

    J'aime l'idée d'embarquer.

     

    J'aime l'idée d'embarquer.

     

    J'aime l'idée d'embarquer.

     

    J'aime l'idée d'embarquer.

     

    J'aime l'idée d'embarquer.

     

    J'aime l'idée d'embarquer.

     

    J'aime l'idée d'embarquer.

     

    J'aime l'idée d'embarquer.

     

    J'aime l'idée d'embarquer.

     

    J'aime l'idée d'embarquer.

     Avec le costume des îles Samoa !

     

    J'aime l'idée d'embarquer.

     

    J'aime l'idée d'embarquer.

     

    J'aime l'idée d'embarquer.

     

    La gentillesse de ces Polynésiens me subjugue toujours autant, ils ont l'art de communiquer instantanément leur bonne humeur.

    L'année dernière, ils sont venus nous faire rêver en octobre ; cette année, c'est en juillet que nous les avons revus. Juillet est le mois du Heiva (fête) à Tahiti. Merci à eux d'avoir fait le Heiva à Martigues.

     

    J'aime l'idée d'embarquer...


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  • Mai 2015, le 8, on a célébré le soixante-dixième anniversaire de la victoire du 8 mai 1945, victoire - il faut bien le dire puisqu'il y a eu guerre - des Alliés sur l'Allemagne nazie, et donc la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe. On a commémoré, à Martigues, en France et dans la plupart des pays de l'Union européenne, simplement commémoré, l'anniversaire de la fin de cette guerre, par devoir de mémoire, par respect, sans extravagances, sans esprit revanchard.

    Nos voisins et anciens alliés russes célèbrent la fin de la guerre, non pas le 8, mais le 9 mai, bien que présents lors de la signature du premier acte à Reims. Ce décalage, le monde le doit à une  fureur et un caprice de Staline qui voulait que la capitulation de l'Allemagne soit signée à Berlin où son Armée rouge régnait en maître, et non pas trop à l'Ouest, au nom de la sacro-sainte propagande !
    Contrairement aux autres pays, le Kremlin a fait, ce 9 mai 2015, une démonstration de sa puissance militaire retrouvée, en paradant sur la Place Rouge de Moscou, en faisant étalage de sa force. Alors que la veille pour célébrer cette fin de guerre, le monde, sans frasques, célébrait la paix, dans le recueillement.

    Mais laissons tomber l'Histoire et ses petites salades, et revenons-en au tien de mai 45 !
    Où étais-tu, déjà libéré par l'Avance russe sur le front de l'Est depuis fin janvier de cette année 1945 ? Prisonnier depuis Saint-Valéry-en-Caux en juin 1940, où étais-tu cinq années après, cinq années passées de stalag en stalag, de ferme en ferme ? Libéré, mais encore détenu aux fins-fonds de ta Prusse-Orientale, comme tu nous disais... à Gumbinnen (aujourd'hui Goussew et en Russie), comme tu nous disais... Détenu parmi d'autres détenus, surveillés par l'Armée rouge libératrice... Détenu jusque fin juillet 45, puisqu' arrivé à Paris, seulement le 2 août 45...

    Je viens de la voir ta Prusse-Orientale.

    Imaginais-tu faire un jour un retour sur les lieux de ta captivité ? Peut-être ! Serais-tu venu avec nous ? Je pense que oui, malgré les épreuves que tu as endurées là-bas...
    Pour moi, c'était un voyage mémoire, un devoir ; je n'en ai pas appris assez, de ces années volées à ta jeunesse !
    Aujourd'hui, ta Prusse-Orientale est divisée entre la Pologne et la Russie qui s'est accaparée de Königsberg de l'époque - et un peu plus - pour former l'oblast 1 de Kaliningrad qui forme une exclave de la Russie, c'est la part la plus septentrionale de l'ancienne Prusse-Orientale allemande. La Russie ne voulait pas perdre cet accès sur la Baltique, mer libre de glaces toute l'année !

    Et ce dimanche 24 mai, Michèle et moi sommes partis... Nous avons passé dix jours là-haut, à un mois près, soixante quinze ans après toi ; deux heures et demie d'avion, confortables pour nous, presque un mois à pied, en péniche, en wagons à bestiaux pour toi... tombant à genoux du dernier train, et pleurant pour la première fois de ta vie... début juillet 1940.

    Nous avons vu Hohenstein (aujourd'hui Olsztynek) et l'emplacement du stalag2 IB, à côté du petit village de Królikowo, vaste champ cultivé vert foncé avec dans le fond une immense et dense forêt. Les Polonais ont érigé une stèle en granit gravée et un abri en bois où se trouvent des panneaux explicatifs, deux photos.
    Le site est plutôt vieillot, abandonné, esseulé... Le panneau sur le bord de la route qui conduit au village et qui indique "STALAG IB HOHENSTEIN" est déformé, le chemin caillouteux. Celui - beaucoup plus grand qui signale le site - a perdu le 1 de 1939 ! Pourtant deux maisons viennent d'être construites, dont une en bois, juste derrière ce panneau, la stèle et l'abri en bois. On ne voit plus rien de l'édifice du Tannenberg (mémorial gigantesque élevé par les Allemands après  une victoire sur les Russes lors de la guerre de 14-18) que vous aperceviez en arrivant, à pied, sur le camp. Il a complètement été détruit, du moins ce qu'il en restait après la guerre, par les Polonais qui ont utilisé les blocs de pierre pour d'autres constructions, notamment à Olsztynek.
    Plus de trace du stalag, un vaste et beau champ cultivé, comme s'il ne s'était rien passé, la nature a repris le dessus, effacé les horreurs des hommes, des hommes qui j'espère reprendront également le dessus...

    Pourtant, à Olsztynek, des gens veulent sortir de l'oubli, maintenir présent à l'esprit de tous, le souvenir des évènements passés, afin d'espérer ne plus recommencer... Je ramène dans mes bagages l'ouvrage de Bogumil Kuśniewski et Adam Suchowiecki paru en 2013, "Obóz Jeniecki 3 - Stalag IB Hohenstein".

    Grâce à l'intervention de Dominika (notre agence "réceptive" Promenada de Cracovie), nous avons été reçus fort aimablement à la mairie.  En avant-première, on nous a fait visiter le nouveau musée consacré au stalag IB, au dernier étage de la mairie, petit musée non encore ouvert au public, un beau travail. Une grande maquette du camp, son histoire, des diaporamas, des photos, des objets, des couchettes de prisonniers reconstituées... images si furtives de la réalité de votre vie...

    Après une étape à Gdańsk, port sur la Baltique (anciennement Dantzig), nous avons vu ton deuxième stalag, le IA, celui dit de Stablack (du nom de la gare où les prisonniers arrivaient), où tu étais transféré en juin 1942 et dont tu allais dépendre jusqu'à l'arrivée de l'Avance russe le 23 janvier 1945.

    Nous étions attendus là aussi, dans un établissement annexe de la mairie, celle de Górowo Iławeckie, par Mme Bożena Świtaj. Elle nous a reçus, se libérant d'une réunion en cours, distinguée, très professionnelle, très gentille, nous a proposé une collation et étant indisponible, nous a confié à sa collaboratrice et à son chauffeur ainsi qu'à un monsieur âgé qui parlait parfaitement le français.
    Ils nous ont emmenés, dans leur Skoda Octavia, directement à Kamińsk, à quelques cinq kilomètres vers le Nord. C'est là, nous a expliqué le vieux monsieur polonais que se trouvait ce qu'il a appelé le "polygone de Stablack"
    . Devant le monolithe de granit inauguré en septembre 2009 (début de la guerre le 1er septembre 1939 pour les Polonais) et sur lequel est apposée une plaque gravée en l'honneur des prisonniers et des victimes du stalag IA, nous écoutons. Cette stèle est érigée au milieu d'un square, sous des arbres, à quelques dizaines de mètres de la prison de Kamińsk... Le vieux monsieur raconte... je vois dans cet homme la modestie et la gentillesse personnifiées, c'est un sage qui nous parle. Je m'en veux de ne pas avoir retenu son nom, c'est madame Świtaj qui nous l'a présenté et évidemment, elle a prononcé son nom en polonais !  La municipalité de Górowo a tenu à maintenir le souvenir vivant, 70 ans après l'agression nazie. Le camp, dit de Stablack était le plus grand et le plus étalé de l'ancienne Prusse-Orientale, il se trouvait à cheval sur la Russie et la Pologne d'aujourd'hui. La partie Nord est maintenant dans l'oblast de Kaliningrad (village de Dołgorukowo). Le camp Sud se situait en Pologne, sur Kamińsk - Stablawki, dont un camp de prisonniers, sur l'emplacement de la prison actuelle. Seul un mirador aurait été conservé et resterait dans l'enceinte de l'actuelle prison.
    Je vois des miradors effectivement, la prison est à moins de 100 mètres, alors je mitraille...
    Le chauffeur nous conduit maintenant un peu plus vers l'Ouest et vers le Nord, jusqu'à Orsy, la route se rétrécit de plus en plus, deux fermes au passage... Après le petit village de Parezki, sur notre gauche, une colline non cultivée, dénudée, nous surprend ! Le vieux monsieur nous dit qu'elle est encore truffée d'obus russes ! Demi-tour à Orsy où la petite route devient chemin, et retour. Pendant la manœuvre, je vois et j'entends tournoyer un lourd hélicoptère, très bas, très bruyant ; la frontière est toute proche... et les Russes si vigilants... Après Paresky, brusquement, le chauffeur prend sur notre gauche et s'engage sur un semblant de sentier étouffé par de hautes herbes ! Je les entends racler le dessous de l'Octavia chargée... Il nous arrête heureusement assez vite à côté d'un mur qui longe le sentier et nous descendons intrigués. Le mur n'est que de un mètre de haut et debout, près de la voiture, nous nous apercevons qu'il s'agit d'une construction enterrée ; une dalle épaisse, couverte de mousses et d'herbes, immensément longue s'étale devant nous. Sur le côté, des petits escaliers ont été creusés dans la terre, périlleux et glissants ; seule notre guide féminin descend, je la suis et on se retrouve dans un vaste sous-sol, complètement vide, la végétation a commencé à le pénétrer. Sous l'épaisse dalle, des piliers de béton, rapprochés et bien alignés, de section carrée de un mètre environ, se multiplient jusqu'à perte de vue. Elle était blonde mon guide, elle m'explique, en anglais par contre cette fois, qu'on se trouve dans le grand entrepôt de munitions du "polygone de Stablack" ! Sinistre construction, sinistre endroit... Le chauffeur a réussi à faire demi-tour sur ce minuscule chemin, et nous rentrons sur Górowo.
    Nous quittons nos hôtes avec un joli sac qui nous a été préparé, rempli de brochures et documents touristiques dont un livret relatant l'historique du stalag IA, et deux belles chemises cartonnées porte-documents.

    Cette réception nous a fait chaud au cœur ; nous ne pourrons jamais assez remercier ces personnes, à Olsztynek, puis ici, pour l'accueil qu'ils nous ont réservé !
    Ici aussi, ils veulent se rappeler, graver l'histoire de leur stalag IA ; ils nous font part de leur projet de petit musée, de sentier touristique, et souhaiteraient trouver des correspondants dans les pays concernés dont la France, pour récupérer, rassembler objets, documents, photos... les exposer, pour pouvoir clamer "N'oublions pas !".

    La mémoire doit constituer un avertissement pour les générations à venir.

    J'ai vu des vieilles fermes, je les cherchais, elles retenaient toute mon attention ; j'aurais aimé pouvoir me dire "C'est dans celle-là qu'il a séjourné !", examiner les alentours et voir le cadre de ta vie, juste un peu, de juillet 1940 à juillet 1945... mais juste à la belle saison, où le vert domine. Parce que l'hiver là-bas, ce sont froids et froidures, qui durent et perdurent, parfois de l'ordre de moins trente degrés durant plusieurs semaines... et sous un blanc manteau qui ne se retire pas, empêchant le paysan d'aller dans ses champs en mars, voire même en avril.
    J'en ai pris des vieilles bâtisses en photo, peut-être l'une d'entre elles a été tienne quelques mois... tu as souffert dans certaines, mieux accueilli dans d'autres...

    De là, nous avons repris notre route vers Varsovie, retour vers la case départ, en passant par Giżycko, Augustów et Białystok. Chemin faisant, juste après Kętrzyn, le programme de Dominika nous invitait à visiter le Quartier Général du "Grand Jules" (comme vous l'appeliez dans les stalags), à Gierłoż. Nous sommes passés très vite, et sans y entrer, devant la "Tanière du Loup". Une petite route assombrie, submergée par la forêt, vous emmène dans cet endroit sinistre, l'atmosphère y est pesante ; la bête immonde se terrait là, dans ce noir amoncellement de bunkers.

    Fin du voyage ; pas assez de temps pour admirer une ville, une capitale entièrement détruite qui s'est complètement et magnifiquement reconstruite, exemple exceptionnel d'une volonté sans faille de toute une nation. Warszawa resplendit de modernisme malgré un passé riche d'histoire et ô combien douloureux.

     

    J'ai fini par la voir ta Prusse-Orientale, du moins la partie polonaise, aujourd'hui la voïvodie de Varmie-Mazurie, elle n'est plus si lointaine, si sombre ! Si la beauté de cette région, ses forêts, ses "mille" lacs, ses plaines cultivées d'une multitude de verts légers et intenses, de jaune, immenses champs de blé, de seigle et de colza, ses vastes prairies, ses vieilles routes bordées d'arbres majestueux, si cette beauté était la même autrefois, je ressens un certain soulagement. J'en sais maintenant un peu plus sur les lieux de tes cinq années d'enfermement, de privations et si éloigné des tiens.
    J'ai fini par voir l'emplacement de ces stalags IB et IA ; la nature et l'homme ont maintenant presque tout effacé de ces  turpitudes, exactions passées, il en est mieux ainsi... mais n'oublions pas !

    Sache que je me me suis toujours inspiré de ces cinq années que tu as passées ou plutôt endurées, des tourments et déchirements que tu as connus, pour y puiser la force nécessaire à surmonter tous les tracas et soucis qui sont le quotidien, et que je m'en inspire encore. Avec tout ce que tu as vécu, ce que tu as connu par la suite, tu t'en es sorti ; je serais indécent de me plaindre pour quelque petite contrariété... quelque ennui que ce soit...

    "Les vivants ne peuvent plus rien apprendre aux morts, mais les morts au contraire instruisent les vivants." 4

    A mon père, KG-F-41295-IB 5, et aux 1 800 000 soldats français prisonniers du Troisième Reich 6.

     

    1- mot russe signifiant région

    2- abréviation de stammlager (allemand) signifiant camp ordinaire de prisonniers de guerre

    3- camp de prisonniers de guerre (polonais)

    4- Chateaubriand

    5- KG : initiales de Kriegsgefangener = Prisonnier de guerre (krieg = guerre et gefangener = capturé) ; F pour Français ; 41295 son numéro matricule ; IB son premier stalag

    6- Etat allemand nazi

     

    J'ai vu ta Prusse-Orientale...

     

    Si vous devez vous rendre là-bas :

    Voir à Olsztynek :  " MUZEUM  OBOZU  JENIECKIEGO
                                   STALAG IB
                                   i historii Olsztynka "


                           adresse : 11-015 Olsztynek                                 
                                         ul. Ratusz 1

                           site internet : www.muzeum.olsztynek.pl

    J'ai vu ta Prusse-Orientale...

     

    Si vous souhaitez les aider, leur écrire : 

    à Górowo Iławeckie :  Urząd Gminy
                                        11-220 Górowo Iławeckie
                                        ul. Tadeusza Kościuszki 17

                                        site internet : http://gorowoil-ug.bip-wm.pl
                                        contact : m.duchnik@uggorowo.pl

    Aidons-les !

     

    J'ai vu ta Prusse-Orientale...


     

    Królikowo, le champ vert derrière les maisons, c'était l'emplacement du IB. 

    KG-F-41295-IB : j'ai vu ta Prusse-Orientale...KG-F-41295-IB : j'ai vu ta Prusse-Orientale...KG-F-41295-IB : j'ai vu ta Prusse-Orientale...

     

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    Rendez-vous à la Mairie d'Olsztynek, où se trouve le nouveau musée.

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    KG-F-41295-IB : j'ai vu ta Prusse-Orientale...KG-F-41295-IB : j'ai vu ta Prusse-Orientale...

    Gare d'Olsztynek (ex Hohenstein), fin du voyage aller pour ceux du IB, peut-être !

     

     

     

    KG-F-41295-IB : j'ai vu ta Prusse-Orientale...KG-F-41295-IB : j'ai vu ta Prusse-Orientale...Un peu de tourisme à Gdansk, très belle ville, mais empreint d'un grand respect... pour les luttes qui s'y sont déroulées, celles-là bien après la guerre.

     

     

     

    De Górowo Iławeckie, nous allons à Kamińsk, emplacement de la partie sud du stalag IA.

     KG-F-41295-IB : j'ai vu ta Prusse-Orientale...KG-F-41295-IB : j'ai vu ta Prusse-Orientale...KG-F-41295-IB : j'ai vu ta Prusse-Orientale...

     

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    KG-F-41295-IB : j'ai vu ta Prusse-Orientale...

     

    Le grand entrepôt de munitions du "polygone de Stablack", à Paresky, et la colline aux obus.

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    Nous quittons nos hôtes sympathiques avec un joli sac et quelques souvenirs.

    KG-F-41295-IB : j'ai vu ta Prusse-Orientale...KG-F-41295-IB : j'ai vu ta Prusse-Orientale...

     

     

     

     

     

     

     

     

    La gare de Górowo, mais il est dit que les prisonniers du IA arrivaient à la gare de Stablack (actuellement en Russie ?)

    KG-F-41295-IB : j'ai vu ta Prusse-Orientale...

     

    Dans quelle ferme ? Peut-être celle-là ou bien celle-ci...

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    Il y en avait des longueurs et des longueurs, certains ont été récupérés...

    KG-F-41295-IB : j'ai vu ta Prusse-Orientale...

     

    L'atmosphère y est pesante, nous ne nous attarderons pas.

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    KG-F-41295-IB : j'ai vu ta Prusse-Orientale...KG-F-41295-IB : j'ai vu ta Prusse-Orientale...

    Warszawa resplendissante.

     

     

     

     

    KG-F-41295-IB : j'ai vu ta Prusse-Orientale...


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  • Une nuit de début avril, j'ai fait un rêve étrange.

    Ce n'était pas chez nous ! Je crois que c'était de jour, un appartement en rez-de-chaussée ; où ?, le rêve ne le dit pas. J'ai vu rentrer quelqu'un subrepticement. J'ai tapé inquiet, et je vois, à l'intérieur, un homme et une femme sont affairés dans la pièce principale située à l'entrée de l'appartement. L'un des deux est en train de se saisir, un à un, précautionneusement, des coquillages que je détiens rangés dans une vitrine...
    Et là, le rêve stoppe ; je voudrais qu'il continue, j'ai juste le temps d'entrevoir ma silhouette, une fourche à la main... un rêve étrange.

    Le cambriolage, le vrai, date du jeudi soir 2 avril. J'ai, nous avons, cru ou plutôt voulu croire un instant à un mauvais rêve, mais il a bien fallu  admettre l'évidence, la triste réalité, la porte de la terrasse ouverte, les tiroirs mal refermés et les objets manquants... (pas les coquillages), en rentrant à 1 heure du matin.

    Mais pour nous, la triste réalité, c'était avant tout la douloureuse soirée passée au chevet de la mère de Michèle, et l'accompagnement jusqu'à son dernier souffle. Sous morphine, sous oxygène, elle s'est endormie doucement et dans une grande quiétude. Nous venions de laisser ma belle-mère pour sa dernière et longue nuit.
    Mais même si le moment devient inéluctable voire raisonnable, il est une déchirure, un arrachement de votre propre chair, c'est un peu de vous-même qui se détache...

    Plongés dans la douleur et maintenant saisis par la stupeur ! Intrusion dans l'intimité de notre deuil, intimité bafouée, viol de conscience, bien plus qu'une violation de domicile, qu'un vulgaire cambriolage ! Cette effraction, dans ces circonstances, a fait voler en éclats un sentiment de sécurité, d'une façon plus exacerbée.

     

    Un rêve étrange

    "Rien que des sillages sur la mer"


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  • Et l'on veut décourager les quelques rares bonnes volontés que l'on peut encore, et heureusement, croiser de-ci, de-là !

    La préoccupation des Enfoirés , c'est de recueillir des fonds pour une association caritative : Les Restos du Cœur ; c'est de concocter bénévolement, une fois par an, un concert et d'enregistrer un CD et un DVD dont les bénéfices permettront d'offrir des repas aux personnes les plus démunies - "les privés du gâteau, les exclus du partage" - qui sinon, devraient se passer, de temps à autre et tout simplement, de manger... C'est à celles-là qu'il faut penser en priorité ! "Y songez-vous ?" Et oui, on en est là au jour d'aujourd'hui.  Il y a plus d'un million de personnes inscrites aux Restos du Cœur qui bénéficient de ces repas, "juste à manger et à boire... juste pour l'hiver".

    Je ne comprends pas qu'on puisse venir se mettre en travers de cette belle aventure.

    "Vous êtes vraiment une bande d'enfoirés", avait dit Coluche, fondateur de l'association, à certains artistes qui avaient décliné sa première proposition de participer bénévolement à une tournée. Le nom d'Enfoirés restera... la tournée se fera malgré les pamphlets de quelques trublions foireux et de deux ou trois journaleux(1) intrigants, qui de temps à autre se manifestent.

    "J'ai toujours détesté les Enfoirés". Ça vient de sortir !
    Monsieur Attali, les Enfoirés existent depuis 1989, sur une idée lancée en 1986 par Coluche ! Une aussi longue détente...
    Ne serait-ce pas précisément Coluche, lui dont vous osez dire que vous souhaitez aujourd'hui le retour, lui qui a inquiété les plus grands partis politiques dont vous étiez Monsieur Attali et ce au plus haut niveau, lui qui a fait l'objet de menaces de mort lors de la campagne électorale présidentielle de 1981, lui qui a vu sa route coupée brutalement par un lourd camion... ne serait-ce pas Coluche, Monsieur Attali, que vous et vos coreligionnaires politiques, détestez toujours !

    "...chanter un truc aussi merdique...", autre éructation, celle-ci du déliquescent Didier Morville, prétendu Starr... et dit Joey, autre trublion ; je ne m'étendrai pas !

    Pitoyable toute cette polémique, voire cette haine, pour les paroles d'une chanson ! Chanson qui ne se veut que le témoin, le passage d'un relais entre deux générations (chacune avec ses qualités et ses défauts), rien de nouveau ! L'avenir a besoin des conseils des uns et des initiatives des autres... l'avenir échoit aussi à la jeunesse.

     (1) "Le journaleux dit quelquefois ce qu'il pense, mais il pense rarement ce qu'il dit." (Aristide Bruant)

     

    Halte-là la polémique stérile ; en avant la noble indignation !

    Halte-là la polémique stérile ; en avant la noble indignation !

     

    Futile querelle que celle-là, alors que si peu d'emportements contre moult et incommensurables forfaitures mafieuses dont on nous fait état dans le même laps de temps !

    HSBC d'abord, au cœur d'un vaste scandale financier : la fraude fiscale organisée par un grand groupe bancaire international.
    La filiale suisse de cette banque a "aidé" certains de ses clients (des têtes couronnées, des princes, des ministres, des vedettes, autres stars et puissants de ce monde) à dissimuler des milliards de dollars pour leur éviter de payer des impôts.
    La banque reconnaît des "manquements passés". De petites incartades : ce sont plus de 106 000 clients (3000 minables en France) qui ont fait transiter plus de 180 milliards d'euros sur des comptes HSBC à Genève, depuis 203 pays  ! HSBC ne craint pas la crise, HSBC fait la crise ! HSBC ne soutient pas les Etats, HSBC les pille et pille leur population !
    L'affaire ressort il y a un mois environ. On apprend , outre l'évasion fiscale, les méfaits de ce bankster :
       - blanchiment d'argent sale issu du trafic de drogue,
       - complicité dans le trafic d'armes en Afrique,
       - complicité dans le trafic de drogue international et le trafic de diamants,
       - pressions sur la presse au Royaume-Uni.
    On parlait de blanchiment (argent acquis illégalement : drogue, armes, fraude fiscale, réinvesti dans des activités légales) ; on nous explique maintenant qu'il y a pire : le noirciment (pouvoir de corruption, terrorisme).

    Halte-là la polémique stérile ; en avant la noble indignation !

     

    Halte-là la polémique stérile ; en avant la noble indignation !

     

     

     

     

     

     

     

    Et dans la foulée, coïncidence, arrive le scandale UBS, autre banque suisse qui fraude aussi, autre bandit notoire, autre bankster (notre vocabulaire s'enrichit aussi) !
    Connu aux Etats-Unis dès 2009, le barouf est aujourd'hui chez nous. Le dénonciateur, ex-cadre de la banque, décrit un système d'incitation à l'évasion fiscale pensé comme un "business plan". Pour lui, ce sont des "extorsions de fonds" de la banque envers les Etats
    , soit des pratiques mafieuses. Après que la "justice américaine corrompue" l'ait envoyé en prison, le fisc américain pour le récompenser, lui a fait un chèque de 104 millions de dollars (le fisc a dû en en récupérer quelques autres !).
    La justice française a mis en examen UBS pour blanchiment aggravé de fraude fiscale et démarchage bancaire illicite.
    Les mêmes avocats, pour HSBC et UBS, ont été missionnés pour "dynamiter la procédure" ou a minima de négocier une reconnaissance préalable de culpabilité. A tout prix, éviter l'opprobre d'un procès public en versant des amendes pour stopper les poursuites.
    Qu'en adviendra-t-il ? Fermer des banques comme celles-ci ! Elles sont prêtes à verser - elles l'ont déjà fait - des milliards d'euros pour contourner les vraies sanctions, si toutefois procès il y a...
    Déjà, curieusement, on ne parle plus ni d'HSBC, ni d'UBS !

    Halte-là la polémique stérile ; en avant la noble indignation !

     

    Laissons les banksters, voyons du côté des gangsters !
    Encore plus récent, vous avez entendu parler du "cartel du yaourt" : les producteurs soupçonnés de s'être entendus sur les prix de leurs produits, d'avoir défini en commun des hausses, de s'être coordonnés sur les dates de leur application !
    L'Autorité de la Concurrence a enquêté sur plusieurs entreprises dont Lactalis, Yoplait, Novandie (groupe Andros), Senoble, ainsi que des PME, voulant s'affranchir de toute concurrence. L'organisme s'apprête à sanctionner la dizaine de fabricants qui constituaient ce "cartel du yaourt". Selon lui, les principaux membres du cartel se retrouvaient "Au Chien qui Fume", brasserie parisienne au pied de la Tour Montparnasse, un des repaires de tous ces gangsters ! Bien pratique, à proximité de la gare du même nom, la majorité des industriels mafieux étant installée dans l'ouest de la France !
    Triste fin pour tous ces escrocs, c'est l'un d'entre eux qui, pour bénéficier de la procédure de clémence accordée à une société dénonçant des pratiques frauduleuses (elle échappe en partie aux sanctions financières), a dénoncé les magouilles de cette association de malfaiteurs. Un téléphone souscrit au nom de la compagne de l'un deux, un carnet secret, des réunions dans des hôtels également : tous les éléments d'une entente en bande organisée !
    Personnellement, je "connaissais" le cartel de Medellín, celui de la drogue en Colombie ; pas celui du yaourt !!! Mais chaque jour qui va...

     

     Halte-là la polémique stérile ; en avant la noble indignation !

     

     Halte-là la polémique stérile ; en avant la noble indignation !

     

     

     

     

     

    Aujourd'hui 11 mars 2015, la sentence est tombée sur les 11 : 192 millions d'euros d'amende répartis sur les 10 malfrats impliqués ; le onzième, c'est Yoplait, le dénonciateur du cartel, qui bénéficie de la procédure de clémence !
    Bonne rentrée pour l'Etat ; mais il n'y aura pas de quotes-parts, hélas.

     Halte-là la polémique stérile ; en avant la noble indignation !

     

    Tout récent également, un nouveau gangster dans le domaine cette fois de la restauration rapide se fait épingler. Soupçonné déjà depuis plus d'un an, le géant Mc Donalds est accusé d'avoir détourné plus d'un milliard d'euros en Europe, dont 700 millions perdus par le fisc français ! La Commission européenne est saisie suite à la plainte d'un comité d'entreprise, appuyée par trois organisations (deux syndicales européennes et l'union internationale des employés de service, un syndicat nord américain représentant 2,2 millions de travailleurs).
    Toujours la même spécialité pour ce gangster de la malbouffe, adepte de la technique de l'optimisation fiscale et de son mécanisme de redevances à des filiales se trouvant dans des pays à la fiscalité plus allégée.

    Halte-là la polémique stérile ; en avant la noble indignation !Halte-là la polémique stérile ; en avant la noble indignation !

     

     

     

     

     

     

     

     

    Et pour finir, et toujours ces jours-ci, le scandale Sanofi avec le bonus de bienvenue de son nouveau PDG !
    Le grand de la pharmacie va verser 4 millions d'euros au nouveau patron, en contrepartie des avantages auxquels il a renoncé en quittant son ancien employeur. Des hommes comme ceux-là, on se les arrache !
    Cette pilule (entre toutes celles fabriquées) a du mal à passer ! Certains salariés de l'entreprise étaient en grève, des coupes d'effectifs, une augmentation de salaire de 30 euros au bout de cinq ans d'attente...
    On comprend l'agacement, la révolte malgré l'aspect non illégal de cette pratique. Savoir aussi, ça compte, que ces 4 millions viendront s'ajouter à un salaire fixe annuel de 1,2 millions et à une rémunération représentant entre 150 et 250 % du salaire fixe...
    Indécence, grossière indécence !

    Halte-là la polémique stérile ; en avant la noble indignation !

     

    L'avenir est prêt à rajouter d'autres brigands de cette lignée sur la liste ci-dessus qu'il a été aisé de dresser. Alors que d'autres viendront encore chercher leurs repas aux Restos du Cœur...
    Ces méfaits ne provoquent-ils pas votre colère ?
    Ne faudrait-il pas plutôt se préoccuper de tous ces véritables magnats de la pègre, ces puissants, qui truandent allègrement ?
    La vraie, la courageuse indignation serait de s'insurger contre toutes ces forfaitures, de nous ériger en arbitre, nous, plutôt que de s'attarder sur une polémique insipide.

    Et oui, NOUS ! On le peut !
    Et en employant des "moyens légaux ", j'en connais un ! Les Etats l'utilisent entre eux, arme redoutable, et rien de plus légal.


    Chaque chose en son temps ; lors d'un autre "rancard "... Mais déjà y réfléchir...

     


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